Lolita par Vladimir NABOKOV (1955)
4ème de couverture : " Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Lo-lii-ta : le bout de la langue fait trois petits pas le long du palais pour taper, à trois reprises, contre les dents. Lo. Lii. Ta.
Le matin, elle était Lo, simplement Lo, avec son mètre quarante-six et son unique chaussette. Elle était Lola en pantalon. Elle était Dolly à l'école. Elle était Dolorès sur les pointillés. Mais dans mes bras, elle était toujours Lolita. "
Dernière étape de mon défi Blog-o-Trésors et après deux coups de cœur et une lecture envoutante, celle-ci me laisse un goût amer dans la bouche.
A l’instar de tous les lecteurs de ce livre, je reconnais la beauté de l’écriture de NABOKOV, la précision du terme, l’art de placer à la perfection un adjectif, la construction architecturale des phrases.
Mais tout cela n’a pas suffi à me faire prendre du recul par rapport au sujet. Au contraire, toute cette beauté stylistique a amplifié le propos.
Et le propos, quel est-il ? C’est tout bonnement de pédophilie qu’il s’agit, et le narrateur utilise lui-même ce terme pour désigner ses actes.
Moi qui n’avais éprouvé aucune difficulté à me retrouver dans la tête d’un tueur avec Un tueur sur la route de ELLROY, je n’avais qu’une hâte : sortir des pensées de Humbert.
Je n’ai donc pas grand-chose à ajouter car j’ai parcouru le roman en diagonale à partir de la moitié. J’ai maintenant l’intention de voir l’adaptation au cinéma par Kubrick afin d’essayer de voir ce texte sous un autre angle…