Martin Dressler par Steven MILLHAUSER (1996)

Publié le par Restling

martin-dressler.jpg4ème de couverture : L'auteur de La vie trop brève d'Edwin Mullhouse, écrivain américain, 1943 - 1954, racontée par Jeffrey Cartwright, prix Médicis étranger en 1975, raconte ici la destinée mythique d'un self-made-man à New York, au tournant du siècle dernier. Ce "rêveur", c'est Martin Dressler, modeste fils d'un ... Lire la suite marchand de cigares, homme pragmatique et inventeur génial, habité par une folie visionnaire. Ce démiurge qui écoute "le désir de son coeur" va connaître une fortune que seuls les rêves permettent. Steven Millhauser joue en virtuose de cette science du trompe-l'oeil, maintenant le lecteur à l'étroite frontière du rêve et de la vie, de la fiction et de la réalité, du vrai et de sa représentation. Fabuleuse histoire en effet que celle de Martin Dressler, incarnation du rêve américain mais aussi des mythes et utopies qui ont façonné l'imaginaire occidental.

Ce livre a obtenu le prix Pulitzer.

 

Merci à Keisha d’avoir fait voyager son petit livre vers chez moi.

Ce fut une petite escale très agréable qui m’a permis de me promener dans le New-York de la fin du 19ème siècle en compagnie d’un guide plutôt aimable en la personne de Martin Dressler.

Martin « avait son rêve, et il finit par avoir la chance de faire ce que peu de gens osent seulement imaginer : il écouta le désir de son cœur. Mais c’est là périlleux privilège… »

Fils de commerçant, Martin a le sens du commerce et la réussite chevillés au corps. Parti de chasseur dans un hôtel, il entame une fulgurante ascension qui fera de lui un chef d’entreprise à seulement 17 ans. Mais cela ne suffit pas à Martin qui continuera à mener à terme de multiples projets jusqu’à réalisation de son rêve.

J’ai été séduite par les très nombreuses descriptions présentes dans ce roman, les énumérations de marchandises ou d’éléments de décor, qui m’ont rappelé Au bonheur des dames de Zola. De plus, le thème commun avec ce magnifique roman de Zola est le commerce et Martin Dressler n’est pas sans rappeler Octave Mouret, par sa compréhension immédiate de ce dont les gens ont envie ou besoin, et comment satisfaire leurs désirs.

Publié dans Romans

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K
<br /> <br /> Les jeunes nous étonnent toujours dans le bon sens, heureusement...J'en connais (peu) qui sont de gros lecteurs (j'en ai rencontré chez mes amis l'été dernier, fascinant)<br /> <br /> <br /> Ah oui j'oublias que tes choupinettes sont plus jeunes que je ne croyais. mais avec une maman comme toi, leur tour viendra, ha ha!<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Oui les petites devraient prendre le pli à force de voir sans arrêt leur maman le nez dans un bouquin (ou sur le PC hihi).<br /> <br /> <br /> <br />
K
<br /> <br /> Ben écoute, si ta prof de français n'était pas contente.... Cela faisait un peu coup de coeur, et alors? Tiens, je me<br /> demande ce que lisent mes quatrièmes (si elles lisent autre chose que l'imposé), une de mes élèves fille de cinquièmes lit une série sur la danse, tu dois savoir ce que c'est, tu as des filles...<br /> <br /> <br /> En troisième j'étais tombée dans Balzac, mais pas de fiche de lecture...<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Ca faisait un peu monomaniaque oui ! Par contre, Balzac, je n'ai jamais réussi à en lire un au collège (ni après d'ailleurs mais je suis pleine d'espoir pour 2010 ! ).<br /> <br /> <br /> Pour l'instant, les filles ne savent pas lire alors elles se cantonnent à leurs magazines et aux histoires que je leur raconte. J'espère qu'elles prendront le goût de lire, elles ont déjà une<br /> bibliothèque bien fournie maintenant yapluka...<br /> <br /> <br /> Mon neveu est en 2nde et il ne lit que de l'imposé. On en a justement parlé le week-end dernier, je lui ai dit que lire ne pouvait lui apporter que du positif et que je lui prêterais des livres<br /> de "rebelle" (). Bon là, on se doute bien que je ne parle pas de Jane Austen mais plutôt de George Orwell ou Aldous<br /> Huxley... Mais je ne sais même pas si il les lira. Par contre, son copain connaissait Paul Auster, ça m'a étonnée.<br /> <br /> <br /> <br />
K
<br /> <br /> Tous les RM en deux ans? j'ai eu ma période entre 18 et 25 ans, j'ai tout lu, mais moins vite que toi quand même.<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> En fait, c'était pendant mes années de 4ème et 3ème. Mes parents m'en offraient un par mois (au Grand Livre du Mois souvenirs souvenirs) et parfois, j'en trouvais un vieux en Poche. Ma prof de<br /> français n'en pouvait plus car toutes mes fiches de lecture portaient sur Zola.<br /> <br /> <br /> J'ai du lire Pot-Bouille, Nana, L'Assomoir et<br /> Une page d'amour au moins 5 ou 6 fois !!! C'était le bon temps où je pouvais lire toute la nuit et dormir toute la matinée...<br /> <br /> <br /> <br />
K
<br /> <br /> Octave Mouret Darcy??? Alors là tu devrais lire Pot Bouille, juste avant au bonheur des dames, Zola vitriole bien la bourgeoisie...<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Hihi oui je l'ai lu (j'ai lu tous les Rougon-Macquart en 2 ans, une véritable frénésie à l'adolescence !) mais j'ai toujours été sous le charme de Mouret et de ses grands yeux (dorés non ?). En<br /> fait, c'est en ça que je le comparais à Darcy parce que je suis bien d'accord sur le fait que Darcy est autrement distingué ! (mais Octave quand même, quel charmeur ! )<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> Ah j'avais aussi adoré le bonheur des dames (il y a beaucoup moins de tissu et beaucoup moins de pages dans SOIE) !<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Oui mais le titre parle de tissu alors ça devrait aller ! <br /> <br /> <br /> <br />