La ville insoumise par Jon FASMAN (2008)
4ème de couverture : A trente-quatre ans, Jim Vilatzer considère que sa vie s'enlise dans la médiocrité. Employé dans le delicatessen que ses parents, enfants d'immigrés russes, ont ouvert dans une banlieue de Chicago, échaudé par un échec sentimental, pris à la gorge par des créanciers, il suffoque et rêve d'un changement de décor. Lorsque l'opportunité lui est offerte de partir en Russie, il la saisit sur-le-champ. C'est ainsi que le jeune Américain s'installe à Moscou, où il est embauché par la Fondation de la mémoire pour recueillir des témoignages. Peu à peu, il se familiarise avec une ville inhospitalière qui ne ménage pas ses habitants, loin de se douter qu'en tombant amoureux de la belle Kaisa et en rencontrant d'anciens prisonniers, il sera mêlé à un complot d'envergure planétaire, au grand dam du gouvernement russe et de la CIA. Ce thriller mené tambour battant est avant tout une déclaration d'amour à une ville chargée d'émotions et d'histoire ainsi qu'une réflexion tout en finesse sur le déracinement et l'identité familiale.
Merci à Chez les filles et aux éditions Seuil de m’avoir proposé la lecture de ce livre, présenté comme « un thriller mené tambour battant ».
Moi qui avais été attirée par ce côté thriller, je suis restée sur ma faim.
Je me suis copieusement ennuyée pendant les premiers chapitres, qui mettent en place les personnages, le contexte, la situation qui va mener à l’arrivée de Jim en Russie. J’ai trouvé tout cela un peu creux, sans substance.
Et même ensuite, l’intrigue proprement dite n’a pas réussi à raviver mon intérêt. Il m’a semblé qu’elle manquait à la fois de finesse et de réalisme.
Mais il y a cependant quelque chose qui m’a énormément plu dans ce livre, c’est l’amour du personnage principal pour la Russie et ses habitants et en particulier pour la ville de Moscou. Même lorsqu’il décrit ses côtés les moins attirants, on sent son attachement très fort pour ce pays.
Et pour terminer sur une note positive, j’ai trouvé, une fois n’est pas coutume, que les remerciements de l’auteur en fin de roman, étaient vraiment très sincères et touchants.
« … Jim en arriva à aimer ce pays. Là où certains puisaient un soutien et s’adonnaient à la contemplation sur une plage de sable fin ou au sommet d’une montagne, lui s’accommodait d’une métropole qui, jour après jour, mettait ses habitants au défi de survivre sans une égratignure. »
« C’était là un contrepoids bienvenu au chaos ambiant : les Moscovites éprouvaient la nécessité de veiller les uns sur les autres »