L'amour est à la lettre A par Paola CALVETTI (2009)
Je n'ai pas encore lancé mon Google Reader mais promis, dès demain, j'ose et j'affronte la bête ! D'ici quelques mois, je devrais avoir rattrapé mon retard de lecture de blogs !
4ème de couverture : Milanaise romantique, Emma décide de changer radicalement de vie en ouvrant une librairie de quartier baptisée Rêves&Sortilèges.
Le charme et l’originalité de sa boutique résident dans sa spécialité : les livres consacrés à l’amour. Emma, qui semble s’être résignée au célibat depuis son divorce, n’a pas son pareil pour dénicher l’ouvrage qui aidera un client perdu sur la carte du Tendre. C’est évidemment par l’intermédiaire d’un livre qu’Emma retrouvera Federico, son grand amour de jeunesse. Alors qu’ils ne se sont pas vus depuis trente ans, tout se passe comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Si ce n’est que Federico vit à présent à New York, où il est architecte, marié et père d’une adolescente.. Malgré tout, Federico et Emma entament une relation épistolaire, après avoir ouvert chacun une boîte postale dont ils sont les seuls à connaître l’existence… Dans ce roman hors normes, Paola Calvetti rend un vibrant hommage au pouvoir des mots et de la littérature. A lire pour rêver, les yeux ouverts, à toutes les possibilités de l’amour.
Vous êtes-vous déjà retrouvé à un repas avec des amis qui se connaissent depuis plus longtemps que vous et qui ressassent leurs vieux souvenirs ? Du coup, vous vous sentez exclu et vous vous ennuyez. Si oui, vous comprenez mon sentiment à la lecture de ce roman.
Je ne suis pas une grande adepte des romans d’amour mais celui-ci a emporté mon adhésion grâce à la perspective de références littéraires.
Alors oui, il y en a mais elles sont noyées dans la masse, sans vraiment avoir de raison apparente d’être là, si ce n’est pour décrire une vitrine à thème ou un rayon de la librairie…
Je me suis ennuyée ferme à la lecture de ce livre. Les monologues d’Emma, entrecoupés de certaines lettres échangées entre Federico et elle, ne m’ont pas du tout touchée. Elle parle de « ses » livres, il parle de « son » architecture, ils évoquent « leurs » souvenirs communs. Ils se retrouvent une fois par an, « leur » date, « leur » semaine, j’ai trouvé ça assez cliché.
Il y a autre chose qui m’a gênée, c’est le côté absolument pas réaliste de tout le roman. Emma n’y connaît rien au commerce, elle ouvre une librairie spécialisée dans les romans d’amour et en à peine 2 ou 3 ans, cette librairie devient une référence. Elle continue donc avec une cafétéria puis un hôtel et tout cela fonctionne immédiatement très bien : la cafétéria regorge de clients, l’hôtel est complet pour 6 mois… Elle est gênée par les deux-roues qui se garent n’importe où, elle envoie des petits mots et en quelques jours, plus aucun vélo ou scooter ne se gare sur la place.
Une ambiance très « Sous le soleil » à mon goût ou « Au pays de Candy » si vous préférez…
Bref, je n’ai pas du tout été embarquée par ce roman semi-épistolaire et je vais de ce pas commencer d’autres lectures plus réjouissantes. Enfin je l’espère.
Merci à Chez les filles de m’avoir proposé ce roman.