Manhattan nocturne par Colin HARRISON (1996)

Décidément, mon objectif PAL n’avance pas ces temps-ci… La faute à qui ? La faute aux livres voyageurs ! Et cette fois, c’est Manu la coupable tentatrice, qui a su m’attirer avec une belle couverture et un coup de cœur pour ce livre.
« Repensant à tout cela, je m’aperçois que je suis incapable de déterminer où commence et où finit toute cette histoire. Est-ce l’histoire de Simon ? L’histoire d’un jeune garçon devenu un brillant réalisateur devenu un cadavre ? L’histoire d’un homme d’affaires coréen traînant en justice un vieil avocat juif et son épouse ? D’une chirurgienne qui prit la peine de déposer un smoking dans la voiture de son époux pour qu’il puisse assister à une réception ? […] Comme me l’avait dit ce vieux journaliste alcoolique, il ne s’agit que d’une seule et même histoire, et je suppose qu’il avait raison »
Ces quelques phrases extraites de Manhattan nocturne, résument à merveille mon sentiment au sujet de ce roman.
Sur les traces de Porter Wren, nous voilà embarqués dans des aventures mêlant truands, milliardaires, cinéastes, sexe, argent, vengeance, voyeurisme, comme cela ne peut être qu’à New-York.
La narration est limpide, le style très dense, intense, rapide. Colin HARRISON sait piquer l’intérêt de son lecteur (qui dans mon cas, n’avait nul besoin d’être réveillé, accroché que j’étais au récit de Porter Wren) par de subtils prémices de ce qui va suivre : « …et je ne puis que déplorer les souffrances inutiles que lui causèrent par la suite mes actes. »
On reste pendu aux mots de Colin HARRISON jusqu’à la toute fin du roman et il y a d’ailleurs dans les dernières pages un monologue extrêmement puissant qui a marqué pour moi le point culminant du roman.
Si vous avez envie vous aussi de découvrir ce livre, n’hésitez pas, foncez chez Manu !
