Arthur et George par Julian BARNES (2005)
4ème de couverture : Condamné pour le meurtre d'un cheval, George Edalji, jeune avoué d'origine parisienne, est emprisonné puis relâché sans avoir été innocenté. Son teint mat et sa parfaite intégration sociale dérangent l'Angleterre bien-pensante de ce début de XXe siècle. Fragile, effacé maladroit et démuni, il va faire appel à Arthur Conan Doyle, alors un des hommes les plus célèbres d'Angleterre, le créateur de Sherlock Holmes... Extraordinaire tableau de la société victorienne, ce roman. inspiré d'un fait réel qui avait divisé l'Angleterre comme en France l'affaire Dreyfus, est aussi le plus passionnant et le plus haletant des thrillers.
Lecture commune avec Jules et Theoma pour le 25 octobre si mon PC n’avait pas décidé de faire des siennes…
J’avais beaucoup entendu parler de ce livre notamment au moment du Victorian Christmas Swap de l’an dernier, je l’avais d’ailleurs offert à ma swappée Loula.
Cependant, je n’ai pas éprouvé tout l’enthousiasme auquel je m’attendais à la lecture de ce livre.
J’ai beaucoup aimé la 1ère partie du livre lorsque les enfances et adolescences de George Edalji et de Arthur Conan Doyle (pas encore Sir) nous sont livrées par petits paragraphes ou petits chapitres en alternance.
J’ai un peu décroché ensuite car je trouvais le temps long avant la rencontre de Arthur et George, à près des 2 tiers du roman.
Et je me suis aperçue à ce moment-là que l’aspect biographie romancée me gênait beaucoup. Je n’étais déjà pas très biographie avant de lire le Balzac de Stefan ZWEIG qui m’a fait totalement changer d’avis. Mais là, je ne savais pas trop où me situer, quelle était la part de vérité, la part de fiction, ce qui a été brodé autour des faits… Et puis, je dois avouer que je n’avais aucune envie de m’imaginer Sir Arthur Conan Doyle en train de « décharger dans sa culotte »…
Après cette petite gêne, j’ai pris le parti de prendre ce roman comme une totale fiction et de ne pas me poser plus de questions.
Et j’ai replongé dans le livre, totalement prise par l’enquête à laquelle se livre Sir Arthur pour innocenter George Edalji, d’autant plus que la description du milieu judiciaire à cette époque m’a paru assez véridique.
Un sentiment mitigé mais qui me laisse quand même une impression plutôt positive.