Bébé mort et gueule de bois par Bastien FOURNIER (2007)
4ème de couverture : « L’adjoint passe d’un groupe à l’autre, il faut que Simon le retienne par la manche. L’heure de la mort ? Le corps est encore chaud. Le médecin est arrivé ? Vous auriez un chewing-gum ? Au sol, un enfant, nu, est étendu dans une flaque rouge, ou brune, ou presque grise, presque absorbée par le bitume qu’elle recouvre. La tête a dévié de son axe et c’est horrible à voir. Le flic de la municipale est assis à la terrasse d’un restaurant, près du corps. Il tend la main vers le gobelet de café, ou de thé, que lui propose un policier en uniforme. La main tremble. Le liquide vibre, noir et chaud comme du sang. La psychologue de la police l’a emmailloté dans une couverture. »
Un bébé mort (assassiné ?).
Une femme qui délire (suicide ?).
Un homme amoureux (désespoir ?).
Un flic dans l’impasse (solitude ?).
L’ombre d’un écrivain (la vie est un roman ?).
Simon mène l’enquête.
Un polar (ou une histoire d’amour ?).
C’est un polar assez étrange. On ne suit pas véritablement le déroulement de l’enquête mais plutôt les errances des personnages qui sont tous à une période charnière de leur vie.
Le style est assez intéressant : peu de dialogues, des transpositions directes des pensées des protagonistes, peu ou pas de descriptions, des métaphores.
Mais malgré cela, j’ai trouvé l’ensemble du livre assez confus, trop « fouillis » pour vraiment saisir le fin mot de l’histoire.
Les histoires des personnages ne sont pas assez approfondies, le déroulement du récit pas assez explicite à mon goût.
